in

Les nouveautés BD de la semaine

L’été devient chaud avec une série de titres incontournables, de l’œuvre qui a inspiré le dernier film de M. Night Shyamalan Old à une anthologie avec le meilleur de la BD italienne coordonnée par Giacomo « A Panda Likes » Bevilacqua

L’été se poursuit avec une série de sorties de bandes dessinées vraiment chaudes. Cela commence par une biographie consacrée à la science et au féminisme ante-litteram, pour arriver au roman graphique dérangeant qui a inspiré le nouveau film de M. Night Shyamalan. Mais sur les étagères, il y a aussi de la place pour la nouvelle anthologie coordonnée par Giacomo Bevilacqua, pour un thriller policier à lire en une seule fois et pour un rendez-vous privilégié avec deux grands héros Bonelli.

1. À mains nues, par Leïla Slimani, Clément Oubrerie

Dans le Paris du Belle Epoque, la jeune Suzanne Noël se marie heureusement avec le gentil Henry Pertat, un médecin en pleine ascension. Mais elle ne veut pas rester à l’intérieur et être une petite épouse. Provoquée par les propos machos des collègues d’Henry, elle décide de reprendre ses études et obtenir son diplôme en Médicament. Libre et indépendante, Suzanne se révèle être un vrai talent et, après un apprentissage chez le docteur Morestin, elle devient une pionnier de la chirurgie plastique: discipline naissante, exercée principalement pour redonner beauté et dignité aux hommes et aux femmes défigurés par les blessures et les accidents, puis pour réparer les terribles dommages causés par les bombes et les balles aux vétérans de la Première Guerre mondiale. Pourtant, la vie privée de Suzanne n’est pas aussi simple, entre amants, préjugés et une maternité vécue en chaîne. Une biographie comique de esprit féministe, écrit par la lauréate du Prix Goncourt Leïla Slimani et illustré d’un trait fascinant de Clément Oubrerie, Prix du meilleur premier long métrage au Festival d’Angoulême en 2006 (éditions Oblomov, 104 pp, 19 euros).

2. Diversité identique, par Giacomo Keison Bevilacqua, AA. VV.

Une anthologie dirigée, légère, coordonnée et voulue par Giacomo Keison Bevilacqua, créateur du bien-aimé Panda Likes it et exposant de plus en plus valable de la bande dessinée italienne. Dix auteurs, choisis parmi les amis et collègues de Bevilacqua qui ont su utiliser le web comme tremplin ou moyen de communiquer avec les lecteurs, pour 10 histoires qui racontent des humeurs, des sensations et des manières d’être. Commençant paranxiété de Bevilacqua, expliqué à travers son double pandino, une sensation qui monte à chaque fois que l’auteur sent qu’il doit se dépouiller sur la page révélant ce qu’il ressent, on arrive au paresse, colère, joie. Des émotions différentes, exprimées par chacun de nous de manière unique, mais en même temps elles nous unissent et nous rendent tous identiques dans notre diversité. Les autres histoires sont de Average Girl, Paola Barbato et Matteo Bussola, Bibi, Dado, Daw, Fiorinello, Fran, Sio, Simple & Madama, Zemelo (Feltrinelli Comics, 144 pp, 16 euros).

3. Château de sable, de Pierre Oscar Lévy et Frederik Peeters

Il a inspiré Old, le nouveau film de la réalisateur M. Night Shyamalan (dans les cinémas à partir du 21 juillet). Une série de familles se rencontrent sur un plage isolé. Grands-parents, parents et enfants s’installent au milieu des dunes, des buissons et des rochers, à la recherche d’un abri et de fraîcheur. Il y a aussi un Noir qui continue de saigner du nez et qui est le témoin silencieux d’une série de événements de plus en plus inexplicables. Le temps semble se confondre sur la plage, s’entrelacer sur lui-même ; en quelques heures, les parents vieillissent, les enfants grandissent et deviennent adultes. Sous la nature et le soleil impitoyable, quel est le secret de la plage ? Et quel destin attend les individus que le destin a réunis ? Une histoire viens tons existentiels à mi-chemin entre le réalisme magique de Dino Buzzati et les ambiances des meilleurs épisodes de The Borders of Reality, destinés à rester gravés dans l’imaginaire de ceux qui le découvrent pour la première fois (éditions Coconino Press, 112 pp, 18 euros).

4. Black out, par Chip Mosher et Peter Krause

Conrad est un ex-agent police d’Edendale, en Californie, rejeté de façon déshonorante pour avoir bu pendant le service. Maintenant, il essaie péniblement de reconstruire une vie comme journaliste d’investigation, aussi grâce à la rencontre avec la belle Anita. L’affaire qui pourrait marquer le tournant, pour lui, est celle de Karen Littleton, retrouvée morte dans un fossé après une Feu qui a dévasté la campagne. Le principal suspect est le père, violent et abusif, qui a également conduit un bidon d’essence dans la voiture. Des preuves accablantes, notamment parce que tous les autres coupables potentiels ont un alibi. Mais Conrad est convaincu qu’il n’est pas le coupable et utilisera tous les moyens pour enquêter sur le meurtre. La clé de voûte ? Il pourrait s’agir d’un crucifix en or que la jeune fille décédée portait autour du cou, et qui a mystérieusement disparu. UNE thriller policier sombre et sensuel, dans la meilleure tradition de True Detective, narré du point de vue de Conrad, qui part de la fin pour reconstituer une histoire qui réservera plus qu’une torsion (Star Comics, 56 pp, 13,90 €).

5. Dragonero spécial. Le voyage des héros, par Luca Enoch, Gianluca Gregorini

Zagor, l’Esprit à la hache, l’un des héros Bonellien les plus anciens, a 60 ans. Pour l’occasion, et pour garder sa jeunesse, le joyeux sexagénaire décide de partir en vacances à Erondàr, la monde fantastique dans lequel Ian Aranill, Dragonero, vit ses propres aventures. Les deux s’étaient déjà rencontrés lors de l’aventure de Drakwood, lorsqu’un sorcier maléfique a ouvert un portail entre les deux univers; il est né une amitié solide qui sera remise en cause dans le nouveau registre spécial à l’été 2021. Le contact entre les deux mondes aurait pu, en effet, rompre un équilibre délicat. Zagor et Dragonero devront enquêter sur les conséquences inattendues d’un mal ancien. Entièrement en couleur, Speciale Dragonero voit le retour de Gianluigi Gregorini, un designer absent de la série depuis un certain temps. A lire absolument pour les fans d’un ou des deux héros (éditions Bonelli, 128 pp, 7,90 €).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

roi des espions

King of Spies est le nouveau roman graphique de Mark Millar pour Netflix

Nouveau-né en vacances : comment organiser sa valise en toute sérénité