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Les nouveautés BD de la semaine

Entre les neiges du Canada et les profondeurs des abysses, entre voyage dans le temps et incursions hors du quatrième mur. Voici les cinq titres du moment

L’été de la bande dessinée se poursuit avec une sarabande d’images, de personnages et d’histoires colorées et colorées. Cinq mangas, bandes dessinées et romans graphiques viennent de sortir dans les librairies italiennes, les boutiques de bandes dessinées et les boutiques en ligne, pour embarquer dans un voyage qui part des neiges du Canada et passe par les abysses les plus sombres des océans, fait un étape dans un futur proche et une excursion dans un monde plein de super-héros, jusqu’à briser le quatrième mur pour capturer le lecteur et l’entraîner dans des tables pleines de personnages improbables et bizarres.

1. Trilogie des religions, par Hugo Pratt

Au Canada, le mystérieux et taciturne jésuite Joe trouve un uniforme de veste rouge. Il le porte et poursuit son propre chemin, animé par un but et une moralité ineffables, prêt à punir les criminels et à commettre à son tour des crimes odieux sans se laisser distraire par quoi que ce soit ni personne. Des neiges du Canada, nous passons à ambiances chaleureuses du Brésil, où la beauté incomparable de Sataniah cherche dans les mots d’un diseuse de bonne aventure quelques explications sur le Macumba d’un gringo ; enfin, il met le cap à l’ouest d’Eden, en Afrique, dans désert à la frontière avec l’Ethiopie, où le lieutenant Robinson découvre qu’une garnison de fort a été massacrée. Se lançant à la poursuite des assaillants, Robinson perd ses hommes et se retrouve à errer entre réalité et cauchemar, jusqu’à ce qu’il rencontre Kayin, le Vengeur. UNE triptyque d’histoires publié à l’origine dans les années 1970 dans la série anthologique Un homme, une aventure et se déroulant dans des lieux lointains, mais en réalité unis par un fil rouge qui en fait les chapitres d’une même histoire. Une édition complète enrichie d’illustrations originales : idéale pour redécouvrir une œuvre méconnue de bon enseignant de la bande dessinée italienne, ici peut-être à son meilleur (éditions Rizzoli Lizard, 224 pp, 22 euros).

2. Bonjour tout le monde, par Manatsu Suzuki, Yoshihiro Sono

Naomi Katagaki est un jeune homme étudiant peu sûr, tellement timide qu’il ne peut même pas commander ce qu’il veut à la cantine de l’école. Pendant que ses camarades étudient et s’amusent, il rêve de devenir le protagoniste d’un roman d’action et de se trouver une petite amie. Faites attention à ce que vous voulez: un jour, un étrange corbeau à trois pattes conduit Naomi aux portes d’un temple de montagne. Voici une apparition déconcertante, une version adulte de la même Naomi qui prétend être de 10 ans dans le futur. Le voyageur du temps est là dans un seul but : sauver Ruri, un de ses camarades de classe destiné à mourir dans un accident dans trois mois, peu de temps après avoir commencé à sortir avec le jeune homme. Mais l’arrivée de la prochaine Naomi apporte avec elle une autre révélation qui pourrait choquer le monde du présent Naomi, remettant en question tout ce qu’elle juge réel. Un manga à mi-chemin voyage dans le temps, romance et une pincée de Matrix (éditions Star Comics, 2 tomes dans un seul coffret, 368 pp, 12,90 euros).

3. Remboursements, par Donny Cates, Elliot Rahal, Geoff Shaw

Comme c’est cher d’être un super-héros. Gadgets, transports, bases secrètes, douanes, dommages aux biens publics et privés, interventions de génie génétique doivent être pris en compte. S’endetter et faire faillite c’est plus facile que de claquer des doigts et de dire Shazam. Ici donc, où les Paybacks entrent en jeu, une équipe de vigiles sans le sou obligés de payer leurs dettes en saisissant les biens d’autrui super-héros cassés. Bien sûr, dans un monde plein de superpuissances et de méchants, beaucoup de choses peuvent mal tourner. Surtout quand les Paybacks, voyageant dans une camionnette interdimensionnelle, se retrouvent impliqués dans une affaire de meurtre en série dont les victimes sont d’autres super-héros. Donny Cates, l’une des stars les plus établies de la scène américaine actuelle de la bande dessinée, écrit une série pétillante parsemée de références, de cadeaux et d’œufs de Pâques au monde coloré des super-héros. Encore une mini-série citationniste de The Boys (quoique peut-être un peu moins irrévérencieux), se déroulant dans le même univers que le précédent roman graphique Buzzkill (éditions Saldapress, 216 pp, 24,90 euros).

4. Lovecraft mon amour, AA. VV.

L’influence de HP Lovecraft et ses dieux des mythes Grands Anciens sur l’horreur moderne, le pulp et la science-fiction, la fiction est indéniable. Pour rendre hommage à l’écrivain Providence, 13 auteurs italiens ont fait huit histoires courtes bandes dessinées publiées durant l’été sur Oui !, plate-forme numérique pour la lecture de BD à la demande de la marque Shockdom (abonnement annuel sans limite d’accès à 18 euros). Après des épisodes valables tels que l’apocalyptique La Tour de Garde (de Paolo Tangari, Armitano), l’histoire d’une guerre menée avec des armes traditionnelles et occultes, et Quelli degli abissi (de Diego Cajelli, Andrea Scoppetta), qui ramène les abominations de Lovecraft au centres d’accueil pour migrants à Lampedusa, cette semaine c’est au tour de Mes marées personnelles de l’infini (par Roberto Gagnor, Andrea Riccadonna) : une réflexion sur le vrai sens de peur de l’abîme que le grand Cthulhu parvient à inspirer à tant de lecteurs. Une anthologie sérielle et thématique, qui propose et réinterprète un thème d’horreur classique au format numérique et moderne.

5. Ramon tu es outré, par Alessandro Ripane

Mince, Ramon a disparu et la bande dessinée a déjà commencé. Il aurait dû être dans la première table à 14 heures, après le goûter, mais il n’y a aucune trace de lui et maintenant les autres personnages du roman graphique ne savent pas quoi pêcher. Ni le scénariste, ni le dessinateur, ni tous les techniciens qui s’occupent de coordonner les pages. Cette fois, Ramon a vraiment exagéré. Ainsi commence ce méta-comique du nouveau venu Alessandro Ripane, avec un trait qui fait des clins d’œil à la bande dessinée underground américaine, mais qui cache en réalité l’envie de jouer avec le lecteur (et de s’amuser) plus que l’esprit profanateur et satirique typique du genre. Les pages deviennent le décor d’un film, les ballons sont des signes qui se déplacent et distillent la sueur pour la chaleur estivale, et le voyage des personnages à la recherche de Ramon est une course entre tableaux et dessins animés, prêts à s’arrêter dès que la production s’arrête. .le tir. UNE’premier travail qui parvient à percer le quatrième mur en entraînant le lecteur dans un vortex de bêtises brillantes et bêtises drôles (Editions Bd, 230 pp, 15 euros).

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